Si Madagascar est réputé pour ses différentes espèces de lémuriens, ses forêts tropicales et ses plages, il s’agit également d’une destination à la culture bien vivante et à la population accueillante. Malgré la pauvreté de leur pays, ces derniers s’accrochent encore et toujours à de nombreuses coutumes et ce malgré l’influence occidentale.
La cuisine
La gastronomie malgache mêle de nombreuses influences culinaires notamment d’Inde et d’autres pays d’Asie, d’Afrique, d’Europe et même de la cuisine créole. Il y en a pour tous les goûts.
Le riz constitue la base de la cuisine malgache. Celui-ci est souvent accompagné de viande de zébu ou de porc, de poissons d’eau douce ou de mer, mais aussi de toutes sortes de légumes cuits en vapeur ou frits. Une cuisine qui utilise également de nombreux ingrédients pour parfumer chaque préparations pour ne citer que l’ail, le curry, l’oignon, le gingembre ou encore le lait de coco.
Autant d’ingrédients qui offrent à la cuisine malgache toute une variété de plats, avec de nombreuses spécialités selon chaque région.
Sinon le pays saura aussi vous faire apprécier ses délicieux rhums locaux, arrangés à différents arômes comme la vanille, le citron, le gingembre, la cannelle…
Les coutumes
Les nombreuses civilisations qui ont migré vers Madagascar au fil du temps ont beaucoup influencé sa culture. Il y a tout d’abord les tombes, installées à flanc de falaises et soigneusement décorées, qui, selon les historiens, auraient été importées par les premiers arrivants venus de l’île de Bornéo. Il y a ensuite la pratique de l’astrologie, afin de choisir les dates pendant lesquelles se déroulent certains d’événements-clés comme le mariage, qui provient de la science des Arabes.
SI vous avez déjà effectué un voyage à Madagascar, hors des grandes villes, vous aurez remarqué l’importance capitale qu’occupent les ancêtres dans le quotidien des malgaches. Les coutumes qui s’y rattachent consistent en un système de rites funèbres et de « fady » (tabous). Ces derniers sont d’ailleurs considérés comme apaisant les ancêtres. Un fady peut par exemple interdire de marché devant un arbre sacré, ou de siffler à certains endroits… autant de superstitions qui rythment le quotidien de ce peuple accueillant.
L’art
Chants, danses, musique rythmée aux sons d’instruments traditionnels, poésie… la culture orale vous réserve de belles surprises à Madagascar. Mais ce n’est pas tout puisque les malgaches apprécient également les arts plastiques, chaque région ayant son propre style et ses propres matériaux, que vous pourrez découvrir dans l’architecture mais aussi dans la décoration. On peut par exemple citer le papier Antaimoro. Ces chefs-d’œuvre décoratifs sont créés à partir d’écorces d’Avoha, un arbre que l’on rencontre essentiellement dans le sud du pays. Cette écorce est ensuite transformée en pâte, puis étalée avant de la décorer de plantes ou de fleurs puis de la faire sécher sous le soleil. Au final, on obtient un papier décoratif fréquemment utilisé pour confectionner des abats jours, des sacs, et même des enveloppes.